Voitures américaines
Culture
Au nombre de quinze, les régions cubaines offrent chacune leurs paysages, leurs attraits, leurs richesses. Toutes différentes, toutes magnifiques.
Le cigare cubain n'est pas qu'un cliché, c'est un savoir-faire ancestral, un art tant dans sa confection que dans sa dégustation. C'est un univers à lui seul.
Cuba, c'est la garantie de plonger dans un décor de carte postale tout en visitant un pays fascinant. À visiter au gré de vos envies : resorts, sac à dos...
Dés folles années américaines, Cuba la tropicale garde quelques beaux vestiges auxquels elle tient particulièrement comme ses fameuses « carros americanos », Chevrolet et autres décapotables, aux couleurs rutilantes, sillonnent les rues de La Havane et le littoral.
Mythiques et définitivement associées à l’ambiance qui régna ici entre grandeur et décadence, faste et désuétude, casinos et maisons closes, les voitures américaines furent importées par l’impérialisme des entrepreneurs venus faire main basse sur l’île. Elles font aujourd'hui partie des clichés locaux comme le cigare, le mojito et la salsa !
Les Cubains entretiennent ces véhicules comme autant de trésors témoins d’un passé qu’ils ont fait basculé, en ne gardant que le meilleur de ses artifices pour rouler triomphants sur les routes de leur île. Elles apportent et consolident la valeur historique de Cuba, et les Cubains ne se contentent pas de les exposer aux yeux de quelques collectionneurs ou amateurs, mais bel et bien de les conduire chaque jour, pour effectuer leurs tâches et leurs déplacements quotidiens ! Ainsi, Cadillac, Buick, Studebaker, Oldsmobile, Ford, aux couleurs acidulées et aux chromes clinquants sont garées à tous les coins de rue ! Les touristes adorent les emprunter et se faire déposer devant leur hôtel ayant quelques instants l’impression de toucher du doigt toute l’histoire de l’automobile. Mais sachez que leur exportation est tout simplement interdite. Inutile donc de penser en acheter une pour la ramener à la maison !
Conscient de l’intérêt et de l’attachement particulier de la population à ces voitures, Castro les a intégrées au patrimoine national. Après le départ des Américains et l’embargo, les Cubains se sont donné les moyens de les entretenir eux même, au niveau carrosserie, mais aussi moteur et accessoires. Un challenge avec l’air salin environnant, car il était impossible pour eux de se procurer les pièces détachées et des éléments de carrosserie. Mais pas seulement. Les Cubains, plongés dans un mode de vie socialiste assez extrémiste, n’avaient pas non plus le droit d’acheter de voitures à titre privé. Il fallut donc faire avec les moyens du bord et bichonner le parc existant ! C’est donc avec beaucoup de soin, de patience, de débrouillardise et de combines en tout genre, que ces belles décapotables et consorts ont traversé le temps et roulent encore aujourd’hui, au temps des automatiques, de la société de consommation, de la vitesse et de la performance ! Toute la fierté cubaine se promène donc dans ce musée automobile à ciel ouvert.