Musique
Culture
Au nombre de quinze, les régions cubaines offrent chacune leurs paysages, leurs attraits, leurs richesses. Toutes différentes, toutes magnifiques.
Le cigare cubain n'est pas qu'un cliché, c'est un savoir-faire ancestral, un art tant dans sa confection que dans sa dégustation. C'est un univers à lui seul.
Cuba, c'est la garantie de plonger dans un décor de carte postale tout en visitant un pays fascinant. À visiter au gré de vos envies : resorts, sac à dos...
La musique cubaine envoûte littéralement celui qui sait entendre plus profondément ses mélodies cadencées et « caliente », ses airs qui entraînent les danseurs dans des corps à corps sensuels.
Ancestrale et authentique elle porte ce caractère particulier qui est donné à toute la culture cubaine, ce petit plus métissé, extrêmement riche des influences du passé, cette douleur et cette quête de liberté dont elle fut toujours le plus beau des porte-parole.
Les chants traditionnels des Indiens Taïnos, scandés par le bruit des maracas et autres percussions, se sont perdus dans la torpeur tropicale tandis que les psaumes religieux et poétiques des colons en provenance d’Espagne prenaient de l’importance dans les prêches en pleine nature, accompagnés de sons traditionnels provenant de quelques orgues rapportées d'Europe.
Une approche chrétienne de la musique, pénétrant les foyers dans un but initiatique, mais détourné plus tard par l’ensemble des intonations africaines ramenées du continent, et qui donnaient lieu à des cérémonies de Santeria, une sorte de vaudou local, appelant les esprits à se manifester en frappant le tam-tam et les tambours Bata. Véritable exutoire sous le contrôle des Espagnols qui tentent ainsi de les canaliser, les esclaves jouent, chantent et dansent chaque dimanche dans la rue. Petit à petit, les cultures artistiques se mixent ; les congas prennent le pas sur le guindé religieux et ténu ; les esclaves s’affranchissent et prennent part aux chorales ! Ainsi naît, petit à petit l’identité propre de la musique cubaine, abandonnant peu à peu le cadre trop européen pour exulter. Les serments dans les églises donnent alors lieu à de belles joutes musicales qui élaborent dès 1830 le rythme particulier de la « habanera », genre musical typiquement latino-américain qui traversera les mers et finira par inspirer le tango en Argentine.
À partir des années 1960, c’est la flambée musicale. Les artistes cubains en exil se produisent dans les minuscules salles de concert de la Floride à New York, transposant leur musique et l’offrant au monde entier. Elle influencera bien des sons plus modernes et accouchera d’une danse unique, sensuelle, rythmée, dansée par des millions de gens sur la planète : la salsa !
La musique cubaine résulte ainsi de ce magnifique et chaleureux mélange des genres. Elle est présente partout sur l’île, réchauffant les cœurs, rapprochant les esprits. Toutes les rues résonnent au son des percussions dans une ambiance qui invite au bonheur !