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La spécialité cubaine

Cigars

Culture Culture cubaine

Savant mélange d'un héritage espagnol, aborigène et d'influences africaines, la culture cubaine est incroyablement riche, singulière et haute en couleurs.

Régions Régions cubaines

Au nombre de quinze, les régions cubaines offrent chacune leurs paysages, leurs attraits, leurs richesses. Toutes différentes, toutes magnifiques.

Voyage Voyage cuba

Cuba, c'est la garantie de plonger dans un décor de carte postale tout en visitant un pays fascinant. À visiter au gré de vos envies : resorts, sac à dos...

La spécialité cubaine

Cuba reste sans conteste le véritable terroir du cigare, offrant à chaque néophyte ou initié le meilleur d’un tabac cultivé selon un savoir ancestral, d'une technique aux gestes maintes fois répétés et d'un amour de la qualité et du travail bien fait.

Les plantations les plus renommées sont celles de Vuelta Abajo, Semi Vuelta, Partido, Remedios et Oriente. Des noms qui garantissent arômes et saveurs particulières et ont participé à la renommée internationale du cigare cubain.

C’est à partir de 1817 que la production des cigares cubains s’organise et se structure. Jusque-là, la production était monopole de l'Europe à partir du tabac cubain. Mais en abolition le monopole royal, Ferdinand VII ouvre la voie à la grande aventure des cigares cubains. Cuba peut alors fabriquer et exporter ses cigares. Les fabriques explosent, des grands noms apparaissent. Parallèlement, les formes et les tailles se différencient de plus en plus. Au fil des époques et des modes, on appréciera plus les gros modules ou les formes fuselées...

En 1959, Cuba dépose 18 noms d'appellations d'origine, dont Cuba et Habano. Cette appellation ne peut être donnée qu’à un cigare fait « à partir de feuilles récoltées et roulées à Cuba ».

Aujourd'hui, plus de quarante marques se partagent le marché, avec ses leaders et ses petits producteurs. Se distinguent ainsi Cohiba, dans le haut de gamme, Montecristo, une véritable institution, mais aussi Partagas, Diplomaticos, Romeo Y Julieta, Trinidad et bien d’autres.

Le processus de fabrication obéit à des rituels pratiqués ici depuis des siècles dans une maîtrise totale de l’excellence. Les feuilles sont récoltées une à une, séchées dans des hangars aménagés pendant cinquante jours, regroupées, sélectionnées, et subissent un vieillissement qui peut aller de six mois à deux ans selon le goût recherché. Après cette opération, elles sont à nouveau manipulées pour en ôter les nervures et les classer par nuances de couleurs, allant du blond clair au brun foncé. Entrent ensuite en scène les célèbres torcedores, sans qui Cuba ne serait pas Cuba, qui vont les rouler artisanalement, utilisant à chaque fois cinq feuilles, trois servant à l’élaboration de la tripe et chacune des deux autres pour la cape et la capote, appellation des deux extrémités. Enfin terminés, les cigares subissent un nouveau vieillissement, pour voir apparaître leur teinte définitive, les classer ainsi par couleur, les baguer du logo de la manufacture et les ranger dans des coffrets en bois pour les expédier aux quatre coins du monde, emportant avec eux toute l’histoire du pays.

Être fumeur de cigares c'est aussi vouer un culte respectueux à ce savoir-faire, cette tradition. On ne fume d'ailleurs pas le cigare, on le déguste, on s'en délecte, on s'imprègne des aventures extraordinaires de la Sierra Maestra, et de ce peuple âpre à la tache, dont la passion et les rêves s’envolent dans ces épaisses volutes.

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